L’ascaris, ou Parascaris equorum , est un parasite intestinal très commun chez les chevaux, particulièrement chez les poulains et les jeunes chevaux. Souvent perçu comme un problème mineur, une infestation par l’ascaris peut avoir des conséquences graves sur la santé et le développement du cheval, entraînant des retards de croissance, des coliques, des problèmes respiratoires et même, dans les cas les plus sévères, la mort. Comprendre les maladies causées par ce parasite et mettre en place des stratégies de prévention efficaces sont essentielles pour protéger la santé et le bien-être de votre cheval, notamment face à la résistance croissante aux vermifuges .

Dans cet article, nous allons explorer en détail les principales maladies associées à l’ascaris chez le cheval, en mettant l’accent sur les spécificités de l’infestation chez les poulains et les jeunes chevaux, ainsi que sur les stratégies de diagnostic , de traitement et de prévention . Nous aborderons également la problématique croissante de la résistance aux vermifuges et les approches innovantes pour lutter contre ce parasite, afin d’assurer une protection optimale de vos équidés.

Les maladies causées par l’ascaris chez le cheval

L’infestation par l’ascaris peut se manifester de différentes manières, en fonction de l’âge du cheval et de la sévérité de l’infestation. Chez les poulains et les jeunes chevaux, les conséquences peuvent être particulièrement importantes, car leur système immunitaire est encore en développement et leur capacité à absorber les nutriments est plus fragile. Il est donc primordial de connaître les signes et symptômes d’une infestation par l’ascaris chez le poulain.

Retard de croissance et mauvaise condition physique chez le poulain

L’ascaris interfère directement avec l’absorption des nutriments essentiels dans l’intestin grêle. En effet, les vers adultes consomment une partie significative des nutriments ingérés par le poulain, privant l’animal des protéines, des vitamines (notamment la vitamine A et la vitamine E), et des minéraux nécessaires à sa croissance et à son développement optimal. Cette compétition pour les ressources nutritives entraîne un retard de croissance significatif et une détérioration de la condition physique générale du poulain.

Les signes cliniques associés au retard de croissance et à la mauvaise condition physique incluent un poil terne et piqué, un ventre ballonné (souvent décrit comme un « ventre de pot »), des côtes apparentes malgré un abdomen distendu, une perte de poids inexpliquée et une croissance ralentie par rapport à la moyenne pour son âge. Ces signes sont souvent plus prononcés chez les poulains les plus jeunes et ceux qui présentent une infestation massive. Un diagnostic précoce et un traitement approprié sont cruciaux pour minimiser les dommages à long terme sur la croissance et le développement du poulain. N’hésitez pas à contacter votre vétérinaire si vous observez ces signes chez votre poulain.

Coliques et troubles digestifs chez le poulain

La présence massive d’ascaris dans l’intestin grêle provoque une inflammation significative de la paroi intestinale. Cette inflammation perturbe la motilité intestinale normale, entraînant des coliques et d’autres troubles digestifs. Dans certains cas, particulièrement après un déparasitage massif, les vers morts peuvent s’agglomérer et provoquer une obstruction intestinale, une urgence médicale potentiellement mortelle qui requiert une intervention vétérinaire immédiate. L’obstruction intestinale est plus fréquente chez les poulains qui n’ont pas été déparasités régulièrement et qui présentent une charge parasitaire très élevée.

Les signes cliniques de coliques et de troubles digestifs incluent des épisodes de douleur abdominale (le poulain peut se coucher et se relever fréquemment, se rouler par terre, donner des coups de pied à son ventre), une diminution de l’appétit, une diarrhée (parfois avec présence de mucus ou de sang) ou, au contraire, une constipation. La présence de fièvre peut également être un signe d’inflammation intestinale. Il est crucial de surveiller attentivement tout poulain suspecté de coliques et de contacter rapidement un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié. Quel est le niveau de douleur de votre poulain ? Contactez rapidement votre vétérinaire pour l’aider.

Pneumonie parasitaire (syndrome respiratoire du poulain)

Le cycle de vie de l’ascaris implique une migration des larves à travers les poumons du poulain. Après avoir été ingérés, les œufs d’ascaris éclosent dans l’intestin grêle et les larves migrent à travers la paroi intestinale pour atteindre les vaisseaux sanguins. De là, elles sont transportées vers le foie, puis vers les poumons. Dans les poumons, les larves percent les alvéoles pulmonaires, causant des lésions et une inflammation. Le poulain tousse et avale les larves, qui retournent ensuite dans l’intestin grêle pour se développer en vers adultes.

Cette migration larvaire à travers les poumons peut provoquer une pneumonie parasitaire, également appelée syndrome respiratoire du poulain. Les signes cliniques incluent une toux, un jetage nasal (écoulement de mucus par les narines), une difficulté respiratoire (respiration rapide et superficielle), et parfois de la fièvre. Dans les cas sévères, le poulain peut présenter une détresse respiratoire importante. La pneumonie parasitaire peut affaiblir le poulain et le rendre plus susceptible aux infections respiratoires bactériennes ou virales secondaires. Un traitement antiparasitaire précoce et un soutien respiratoire sont essentiels pour aider le poulain à surmonter cette condition. Le saviez-vous ? La migration des larves d’ascaris peut causer des dommages irréversibles aux poumons du poulain.

Détérioration du système immunitaire chez le poulain

L’infestation par l’ascaris a un impact négatif sur le système immunitaire du poulain. En plus de consommer des nutriments essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire, les parasites provoquent une inflammation chronique dans l’intestin, ce qui peut perturber l’équilibre de la flore intestinale et affaiblir la réponse immunitaire locale. En conséquence, les poulains parasités par l’ascaris sont plus susceptibles de développer d’autres maladies, notamment des infections respiratoires, des infections cutanées et des infections intestinales causées par d’autres parasites ou bactéries pathogènes.

Il est donc crucial de maintenir un programme de vermifugation régulier et de soutenir le système immunitaire du poulain par une alimentation équilibrée et une supplémentation appropriée, en particulier pendant les périodes de stress ou de risque accru d’infection. Votre vétérinaire pourra vous conseiller sur la meilleure approche à adopter pour renforcer l’immunité de votre poulain.

Complications graves de l’ascaris chez le poulain

Bien que moins fréquentes, certaines complications graves peuvent survenir en cas d’infestation massive par l’ascaris chez le poulain. Dans de rares cas, une obstruction intestinale sévère peut entraîner une rupture de l’intestin, une condition mortelle qui nécessite une intervention chirurgicale d’urgence. La péritonite, une inflammation de la membrane qui recouvre les organes abdominaux, peut également se développer suite à une rupture intestinale ou à une perforation de la paroi intestinale par les vers. Ces complications, bien que rares, soulignent l’importance d’une gestion proactive de l’ascaris.

L’ascaris chez le cheval adulte : porteur et résistance aux vermifuges

Bien que l’ascaris soit moins problématique chez les chevaux adultes que chez les poulains, il est essentiel de noter que les chevaux adultes peuvent héberger des ascaris sans montrer de signes cliniques apparents. Ces chevaux adultes agissent comme des porteurs asymptomatiques, excrétant des œufs d’ascaris dans leurs crottins et contribuant ainsi à la contamination de l’environnement et à la transmission du parasite aux poulains. De plus, l’utilisation excessive et non raisonnée d’anthelminthiques a conduit à l’émergence de souches d’ascaris résistantes aux vermifuges, ce qui pose un défi majeur pour la gestion de ce parasite. La résistance aux vermifuges est un problème croissant qui nécessite une attention particulière.

Porteur asymptomatique chez le cheval adulte

Un cheval adulte peut être porteur d’ascaris sans forcément présenter des signes cliniques évidents. Il peut excréter des œufs dans ses crottins, participant ainsi à la contamination de l’environnement. Il est donc essentiel de réaliser des examens coproscopiques réguliers, même chez les chevaux adultes, afin de détecter la présence d’ascaris et de mettre en place un programme de vermifugation adapté si nécessaire. La réalisation d’un examen coproscopique permet de s’assurer de l’absence du parasite ou de déterminer le niveau d’infestation afin d’éviter de vermifuger inutilement le cheval, ce qui pourrait favoriser l’apparition de résistances. Comment savoir si votre cheval est porteur asymptomatique ? Un examen coproscopique régulier est la réponse.

Résistance aux vermifuges chez l’ascaris

L’utilisation excessive d’anthelminthiques a mené à l’émergence de souches d’ascaris résistantes aux vermifuges, ce qui réduit l’efficacité des traitements traditionnels. Cette résistance est un problème croissant dans de nombreuses régions du monde et nécessite une approche plus stratégique de la vermifugation. Il est donc crucial de réaliser des tests de résistance (FECRT) avant de choisir un vermifuge et d’adopter une approche de vermifugation sélective, en ne vermifugeant que les chevaux qui en ont réellement besoin, en fonction des résultats des analyses coproscopiques. La rotation des vermifuges et la vermifugation sélective sont des stratégies clés pour lutter contre la résistance.

Signes cliniques légers (rare) chez le cheval adulte

Bien que moins fréquents, les chevaux adultes peuvent parfois présenter des signes cliniques légers d’infestation par l’ascaris, tels que des coliques légères et récurrentes, une perte de poids modérée ou un poil terne. Cependant, ces signes peuvent être attribués à d’autres causes, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Il est donc essentiel de réaliser des examens coproscopiques pour confirmer la présence d’ascaris et d’évaluer la nécessité d’un traitement. Une fois le traitement mis en place, il est recommandé de refaire un examen coproscopique afin de s’assurer de son efficacité. Un suivi régulier est la clé pour détecter et traiter l’ascaris chez le cheval adulte.

Diagnostic de l’ascaris chez le cheval

Un diagnostic précis est essentiel pour mettre en place un traitement efficace contre l’ascaris. Plusieurs méthodes de diagnostic sont disponibles, allant de l’examen coproscopique à l’autopsie. Votre vétérinaire saura vous conseiller sur la méthode la plus appropriée en fonction de la situation.

Examen coproscopique (analyse des crottins)

L’examen coproscopique est la méthode de diagnostic la plus couramment utilisée pour détecter la présence d’ascaris chez le cheval. Cette méthode consiste à examiner un échantillon de crottins au microscope pour rechercher les œufs du parasite. Bien que cette méthode soit relativement simple et peu coûteuse, elle présente certaines limites. La détection des œufs dépend de la charge parasitaire et du moment du cycle de vie du parasite. Il est possible que les œufs soient absents des selles pendant la phase de migration des larves, ce qui peut entraîner un faux négatif. Il est donc conseillé de réaliser plusieurs examens coproscopiques à intervalles réguliers pour augmenter la fiabilité du diagnostic. Demandez conseil à votre vétérinaire sur la fréquence des examens coproscopiques.

Flottation des œufs d’ascaris (technique de laboratoire)

La flottation des œufs d’ascaris est une technique de laboratoire plus sensible que l’examen coproscopique direct. Cette technique consiste à mélanger l’échantillon de crottins avec une solution de flottation (généralement une solution saline saturée) et à laisser les œufs remonter à la surface en raison de leur densité plus faible. Les œufs sont ensuite prélevés à la surface et examinés au microscope. Cette technique permet de concentrer les œufs et d’augmenter la probabilité de les détecter, même en cas de faible charge parasitaire. Cependant, la flottation des œufs nécessite un équipement de laboratoire spécifique et est donc généralement réalisée par un vétérinaire ou un technicien de laboratoire. Cette technique est particulièrement utile pour les faibles infestations.

Observation visuelle des vers (après déparasitage)

L’observation visuelle des vers adultes dans les crottins après un déparasitage peut confirmer la présence d’ascaris. Cette observation peut être impressionnante pour le propriétaire du cheval, mais il est essentiel de souligner que c’est un signe que le traitement a fonctionné et que les parasites ont été éliminés. Il est également important de noter que l’absence de vers dans les crottins après un déparasitage ne signifie pas nécessairement que le traitement a échoué, car les vers peuvent être digérés ou éliminés de manière invisible. Ne paniquez pas si vous voyez des vers après le vermifuge, c’est bon signe!

Diagnostic post-mortem (autopsie)

Dans les cas de décès inexpliqué du cheval, une autopsie peut être réalisée pour déterminer la cause du décès. Lors de l’autopsie, le vétérinaire peut examiner l’intestin grêle et détecter la présence de vers adultes, confirmant ainsi l’infestation par l’ascaris. Cette méthode de diagnostic est utilisée en dernier recours, lorsque les autres méthodes n’ont pas permis d’établir un diagnostic clair. L’autopsie est un outil précieux pour comprendre les causes de décès chez le cheval.

Traitement et gestion des résistances aux vermifuges

Le traitement de l’ascaris repose sur l’utilisation d’anthelminthiques (vermifuges). Il est essentiel de choisir le vermifuge approprié, de gérer les résistances et de prendre des précautions lors du déparasitage. Le choix du vermifuge doit se faire en concertation avec votre vétérinaire.

Choix des anthelminthiques (vermifuges)

Plusieurs molécules sont efficaces contre l’ascaris, notamment le pyrantel, l’ivermectine, le fenbendazole et la moxidectine. Le choix du vermifuge dépend de plusieurs facteurs, tels que l’âge du cheval, son état de santé, la présence de résistances aux vermifuges dans la région, et le spectre d’action du vermifuge (c’est-à-dire les autres parasites contre lesquels il est efficace). Les dosages appropriés sont indiqués sur l’emballage du vermifuge et doivent être respectés scrupuleusement. Il est important de noter que l’efficacité de ces molécules peut varier en fonction de la présence de résistance.

Gestion des résistances aux vermifuges

La gestion des résistances aux vermifuges est un enjeu majeur dans la lutte contre l’ascaris. Pour limiter le développement de résistances, il est recommandé de réaliser des tests de résistance (FECRT) avant de choisir un vermifuge, d’utiliser les vermifuges de manière raisonnée (sur la base des résultats des analyses coproscopiques), de vermifuger sélectivement (seulement les animaux qui en ont besoin), et de pratiquer la rotation des vermifuges (en utilisant des molécules différentes à chaque vermifugation). Il est aussi essentiel de surveiller l’efficacité des vermifuges utilisés en réalisant des examens coproscopiques après le traitement. Si le vermifuge n’est pas efficace, il faut en choisir un autre. Votre vétérinaire est le meilleur conseiller pour cela. Il est important d’adapter votre approche de vermifugation en fonction de la situation de votre cheval et de votre région.

Précautions lors du déparasitage

Lors du déparasitage, il est important de surveiller attentivement le poulain, car la mort massive des parasites peut provoquer des coliques. Il est également essentiel d’administrer le vermifuge correctement, en respectant le dosage et le mode d’administration. Il peut être utile de peser le poulain pour s’assurer de l’administration de la dose correcte, car le sous-dosage favorise l’apparition de résistances. De plus, il est conseillé de nettoyer les boxes et les pâturages après le déparasitage pour éliminer les œufs d’ascaris et réduire la contamination. Le respect des précautions est essentiel pour assurer l’efficacité et la sécurité du traitement.

Prévention de l’infestation par l’ascaris

La prévention est la clé pour réduire l’impact de l’ascaris sur la santé des chevaux. Elle repose sur la gestion de l’environnement, la gestion des animaux et l’alimentation. Une approche globale est nécessaire pour une prévention efficace.

Gestion de l’environnement

L’environnement joue un rôle majeur dans la transmission de l’ascaris. Une bonne gestion de l’environnement peut réduire significativement le risque d’infestation. Voici quelques mesures à mettre en place :

  • Hygiène des pâturages : Ramasser régulièrement les crottins pour réduire la contamination. En moyenne, un cheval produit entre 8 et 12 crottins par jour, il est donc essentiel de les ramasser régulièrement.
  • Rotation des pâturages : Laisser les pâturages au repos permet de réduire la charge parasitaire. La rotation des pâturages permet de briser le cycle parasitaire et de réduire la contamination.
  • Éviter le surpâturage : Le surpâturage favorise la contamination. Limitez le nombre de chevaux par hectare pour éviter le surpâturage et la contamination des pâturages.
  • Nettoyage des boxes et des mangeoires : Éliminer les œufs d’ascaris (résistants dans l’environnement). Utiliser des désinfectants efficaces. Nettoyez régulièrement les boxes et les mangeoires pour éliminer les œufs d’ascaris.

Gestion des animaux

La gestion des animaux est aussi un élément essentiel de la prévention.

  • Vermifugation stratégique : Établir un programme de vermifugation adapté à chaque cheval, en fonction de son âge, de son statut immunitaire et des résultats des analyses coproscopiques. Un programme de vermifugation individualisé est la clé d’une prévention efficace.
  • Quarantaine des nouveaux arrivants : Vermifuger et isoler les nouveaux chevaux avant de les introduire dans le troupeau. La quarantaine permet d’éviter l’introduction de parasites dans le troupeau.
  • Gestion des poulinières : Vermifuger la poulinière avant le poulinage pour réduire la contamination du poulain. Vermifuger la poulinière permet de protéger le poulain dès sa naissance.

Alimentation et complémentation

Une bonne alimentation est essentielle pour renforcer le système immunitaire du cheval et le rendre moins susceptible aux infestations parasitaires. Pensez à adapter l’alimentation en fonction des besoins de votre cheval.

  • Assurer une alimentation équilibrée : Une alimentation équilibrée renforce le système immunitaire. Une alimentation riche en vitamines et minéraux est essentielle pour une bonne immunité.
  • Utilisation de compléments alimentaires : Les prébiotiques et probiotiques améliorent la santé intestinale. Les compléments alimentaires peuvent aider à maintenir une flore intestinale saine et à renforcer l’immunité.
Molécule anthelmintique Spectre d’action principal Résistance rapportée chez Parascaris equorum Précautions
Ivermectine Nématodes (vers ronds), certains arthropodes Oui, résistance croissante Éviter l’utilisation excessive, surtout chez les poulains sensibles
Moxidectine Nématodes, y compris les larves enkystées de petits strongles Moins de résistance rapportée que l’ivermectine, mais surveillance nécessaire Ne pas utiliser chez les poulains de moins de 4 mois
Fenbendazole Nématodes, certains cestodes (ténias) Résistance fréquente Nécessite des doses élevées et/ou des traitements prolongés pour être efficace contre certains parasites
Pyrantel Nématodes, efficace contre Parascaris equorum et petits strongles Résistance fréquente Efficacité variable selon la formulation (pâte, granulés)
Facteur Impact sur la propagation de Parascaris equorum Stratégies de gestion
Densité de population équine Augmente le risque de transmission Rotation des pâturages, gestion de la densité des animaux par hectare
Pratiques de vermifugation Utilisation excessive et non ciblée favorise la résistance Tests FECRT, vermifugation sélective, rotation des vermifuges
Conditions climatiques Humidité et chaleur favorisent la survie des œufs Drainage des pâturages, gestion des fumiers
Statut immunitaire des chevaux Les jeunes chevaux sont plus susceptibles Soutien nutritionnel, vermifugation ciblée des poulains

Agir pour la santé de votre cheval

L’ascaris peut causer des problèmes de santé importants chez les chevaux, en particulier chez les poulains. Il est donc essentiel de mettre en place des mesures de prévention efficaces et de consulter un vétérinaire en cas de suspicion d’infestation. Un programme de vermifugation adapté, une bonne gestion de l’environnement et une alimentation équilibrée sont les clés pour protéger votre cheval contre ce parasite. N’attendez pas que les problèmes surviennent, agissez dès maintenant!

La lutte contre l’ascaris est un défi permanent, en raison de la résistance croissante aux vermifuges. Il est donc essentiel d’adopter une approche raisonnée et de suivre les recommandations de votre vétérinaire. En agissant de manière responsable, vous contribuerez à préserver la santé de votre cheval et à lutter contre la propagation de ce parasite. Votre vétérinaire est votre meilleur allié dans la lutte contre l’ascaris.